Il est tout à fait possible d’acheter des parts de SCPI à crédit. Ce mode de financement permet de profiter de l’effet de levier de l’emprunt, d’alléger la fiscalité du placement immobilier à moyen terme et de se constituer un complément de revenu intéressant (taux de rendement supérieur à 4 %). Quoi qu’il en soit, convaincre son banquier d’accorder un crédit immobilier pour l’acquisition de parts de SCPI est loin d’être une mince affaire. C’est pourquoi il convient de suivre les conseils suivants pour souscrire des parts de SCPI à crédit .
Sommaire
Qu’est-ce qu’il faut faire pour convaincre sa banque d’adhérer à son projet ?
D’une manière générale, il est possible de contracter un crédit immobilier auprès d’une banque ou d’un organisme prêteur pour financer l’achat des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement immobilier), à condition de monter un dossier solide. En tout cas, les banques vérifient toujours la capacité d’endettement de leurs clients avant de valider leurs requêtes.
Si le demandeur est propriétaire d’une résidence principale (située dans l’une des villes de France), il y a de fortes chances que son dossier de demande soit accepté. En clair, les établissements bancaires exigent toujours des garanties aux porteurs de projet immobilier avant de leur accorder un prêt immobilier. Il s’agit notamment du CRELOG ou du Crédit Caution Logement.
Si l’épargnant est convaincu que l’achat de parts de SCPI à crédit est la meilleure solution d’investissement, il peut déposer son dossier auprès du Crédit Foncier, de la Caisse d’Épargne ou du Crédit Nord afin de réaliser son rêve. Normalement, l’organisme prêteur devrait accepter les dossiers des clients de l’un de ses partenaires. Dans le cas contraire, c’est une cause perdue d’avance. C’est triste, mais c’est la réalité.
Quel type de crédit immobilier choisir ?
Les établissements bancaires et les organismes prêteurs proposent différents types de crédit immobilier à leurs clients afin de les aider à atteindre leurs objectifs. Il faut retenir que le type de prêt choisi doit correspondre à la situation personnelle du demandeur s’il souhaite en titrer un maximum de profit. Le porteur de projet peut, par exemple, opter pour le crédit amortissable pour financer l’acquisition des parts de SCPI.
Dans ce cas, le montant de la mensualité de l’emprunt ne changera pas jusqu’à la date d’échéance du crédit. Les intérêts ne seront remboursés qu’à la fin du prêt. Il faut toutefois retenir que le plafond du crédit amortissable est égal à 75 000 € et que son taux d’intérêt est particulièrement élevé par rapport aux autres.
Le crédit in fine est aussi l’une des solutions de financement privilégiées par les nouveaux souscripteurs de parts de SCPI. Il s’adresse en particulier aux contribuables domiciliés en France et assujettis à l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Si c’est le choix de l’investisseur, seuls les intérêts d’emprunt seront restitués pendant la période de remboursement. Il est d’ailleurs possible de déduire les intérêts d’emprunt dans le cadre d’un investissement en SCPI pour réduire l’assiette taxable de l’IFI.
Cela plait beaucoup aux personnes les plus fortement imposées qui résident en France. Quoi qu’il en soit, le souscripteur doit rembourser le capital à la fin du prêt. En tout cas, les revenus versés, de manière trimestrielle, par le gestionnaire d’actifs immobiliers de la société civile de placement immobilier lui permettront de se constituer une épargne à moyen et long terme.
Pourquoi souscrire des parts de SCPI à crédit ?
L’achat de parts de SCPI à crédit reste le mode de financement préféré des investisseurs, surtout pour les primo-accédants. Cela permet effectivement de bénéficier de différents avantages non négligeables. Quoi qu’il en soit, les établissements bancaires sont de plus en plus exigeants en ce qui concerne la validation des demandes des épargnants souhaitant bénéficier de l’effet de levier d’un emprunt immobilier pour se lancer dans la Pierre papier. Il est légitime de poser la question suivante : « quel est l’intérêt de souscrire des parts de SCPI à crédit ? »
Réduire l’assiette taxable de l’IFI
Les parts de SCPI font partie des actifs immobiliers taxables à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière). Autrement dit, les associés des Sociétés Civiles de Placement immobilier ont l’obligation de déclarer leurs recettes imposables à l’administration fiscale.
La bonne nouvelle c’est qu’il est toujours possible de souscrire des parts de SCPI à crédit pour adoucir la fiscalité de ce placement immobilier. Pour ce faire, l’épargnant doit déduire les intérêts d’emprunt de ses revenus fonciers. Le souscripteur pourra d’ailleurs profiter de l’effet de levier du crédit immobilier tout en réduisant l’assiette taxable à l’IFI.
En conséquence, le taux de rendement du placement sera plus intéressant (entre 4 et 5 % en moyenne), et est deux fois plus rentable qu’une assurance-vie en fonds euros. Il est donc fortement conseillé de contracter un crédit immobilier dans l’objectif de financer l’acquisition des parts de SCPI.
Maximiser le taux de rendement de son investissement
Une banque ou un établissement financier peut tout à fait accorder un crédit immobilier à un contribuable, domicilié en France, qui souhaite investir dans des parts de SCPI. Bien entendu, le demandeur doit présenter des arguments convaincants pour espérer réaliser son rêve le plus cher. Voir www.portail-scpi.fr pour plus de renseignements.
Si tout se passe comme prévu, l’épargnant pourra booster le rendement de son placement grâce à l’effet de levier de l’emprunt immobilier. Les revenus trimestriels, sous forme de dividende, versés par les sociétés de gestion des Sociétés Civiles de Placement immobilier permettront à l’investisseur de rembourser une partie des mensualités du crédit.
Bien évidemment, tout dépend du type de crédit, de la durée du placement et du taux d’imposition du contribuable. En tout cas, le niveau de rémunération des parts de SCPI sera indubitablement élevé par rapport aux produits disponibles sur le marché (assurance-vie, livret A, OPCI, etc.).
Se constituer une épargne sans disposer d’un capital conséquent
Un investisseur qui ne dispose pas d’un capital important peut acheter des parts de SCPI et bénéficier de tous les avantages qu’elles offrent (mutualisation des risques locatifs, perception de revenus locatifs réguliers, fiscalité attractive, etc.). Pour cela, il est important de souscrire un crédit immobilier auprès d’un organisme prêteur ou de son banquier.
Dans tous les cas, l’investisseur pourra profiter de l’effet de levier du prêt immobilier et réduire l’assiette taxable de son IFI grâce à la déduction des intérêts d’emprunt. Le plus dur sera de convaincre sa banque d’adhérer à son projet d’investissement. Bien sûr, le choix du crédit immobilier ainsi que celui de la SCPI ne doivent pas être négligés, car les enjeux sont trop importants.
L’intervention d’un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) sera d’une grande aide. Grâce à ses expériences, l’épargnant pourra trouver une solution d’investissement adaptée à sa situation. Il est intéressant de retenir que la durée de financement accordé par la plupart des établissements financiers se situe entre 5 à 15 ans (parfois jusqu’à 20 ans).